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le patrimoine de Camargue
Les Bois Flottés

Un riche patrimoine culturel

La Camargue est une région naturelle française située au bord de la Méditerranée, dans le département des Bouches du Rhône et formée par le Delta du Rhône.

C’est une destination empreinte d’un riche patrimoine culturel. Elle offre aux visiteurs la possibilité de découvrir son identité unique et ses traditions, tout en préservant sa nature exceptionnelle. Cette terre présente une culture gardiane captivante, une faune et une flore d’une grande diversité, une gastronomie authentique, des festivités authentiques et des paysages à couper le souffle. En outre, la Réserve Naturelle Nationale de Camargue, un trésor de biodiversité, s’ajoute à cette expérience.

Lors de votre séjour au Camping des Bois Flottés, vous aurez l’opportunité de découvrir cette combinaison unique de culture et de nature qui caractérise la Camargue. 

La Course Camarguaise

Typique du midi, la course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort qui se déroule dans les arènes. Le but du raseteur (tout vêtu de blanc) est d’attraper à main nu les attributs accrochés sur la tête du taureau.

La Course Camarguaise

Typique du midi, la course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort qui se déroule dans les arènes. Le but du raseteur (tout vêtu de blanc) est d’attraper à main nu les attributs accrochés sur la tête du taureau.

Ils sont au nombre de trois et doivent être attrapés dans l’ordre suivant : la cocarde (ruban rouge fixé entre les cornes), les glands (pompon de laine blanche accroché à la basa de chaque corne), puis les ficelles qui entourent la base des cornes. Les raseteurs utilisent un crochet à 4 branches, parfois fixé au poignet. Une fois la prise, le taureau poursuit le raseteur dans l’arène, n’hésitant pas à foncer dans les barrières, voir essayer de les sauter, faisant frémir la foule. La course se fait sans mise à mort, il n’est pas question de blesser l’animal. Les courses camarguaises célèbrent le courage des taureaux et l’agilité des raseteurs. Le taureau de Camargue ou « cocardier » est en effet plus malin, plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol, le taureau de combat. Le cocardier se prend au jeu et progresse au fil des courses. Il devient donc plus difficile à raseter. Certains deviennent même de vraies stars locales. A leur mort, la tradition veut qu’il soit enterré debout, la tête tournée vers la mer.

L’Abrivado est une pratique très ancienne qui consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes ou les bêtes devaient participer à des courses. Une escorte de cavaliers accompagnait les taureaux (le biou en provençal) afin d’assurer leur sécurité. Au fil du temps les gardians ont pris pour habitude de traverser les rues des villages à vive allure pour empêcher les jeunes villageois de troubler le convoi. En effet ces derniers se jouaient des taureaux, lesquels s’échappaient fréquemment du troupeau. De nos jours, les Abrivados sont organisés pour les fêtes et participent au folklore du village.

La Bandido est le trajet inverse, le retour au char et marque la fin du spectacle.

Encierro est un mot d’origine espagnole qui se traduit par « enfermer ». On désigne par là, l’enfermement des taureaux aux corrals (cours généralement attenantes aux arènes), dans lesquelles ils seront gardés jusqu’au jour de la corrida. Dans le midi, l’encierro est un lâcher de taureaux sur un parcours clos à l’intérieur du village, dans une rue fermée à ses deux extrémités par des charrettes et des barrières, ou sur une place publique dont les accès sont fermés de la même manière.

Les taureaux en Camargue

Il existe deux races de taureaux présentes en Camargue. Le raço di biou (nom occitan) est présent en Camargue depuis la plus haute Antiquité. Ils vivent en manade (troupeau) de 150 à 300 têtes sur des terres impropres à la culture et se nourrissent principalement de roseaux et salicornes.

Les taureaux en Camargue

Il existe deux races de taureaux présentes en Camargue. Le raço di biou (nom occitan) est présent en Camargue depuis la plus haute Antiquité. Ils vivent en manade (troupeau) de 150 à 300 têtes sur des terres impropres à la culture et se nourrissent principalement de roseaux et salicornes. Son pelage est brun foncé et ses cornes se dirigent verticalement vers le ciel en formant une lyre, ce qui en fait sa caractéristique principale. Le meneur du troupeau, le « simbeù » est un taureau castré portant le « redoun », cloche dont le son guide la manade. Ils sont élevés notamment pour fournir les taureaux qui serviront aux jeux dans les arènes et aussi pour la consommation de leur viande. Cet animal est petit et léger comparé aux autres races de taureaux ce qui lui confère une aptitude prédominante pour la course. Le taureau de Camargue est la seule race considérée en Europe comme étant encore sauvage. On dénombre 20 000 têtes suite au recensement de 2011. La race Brave ou de combat est quant à elle originaire d’Espagne et a été introduite en Camargue en 1869. Moins nombreux (environ 6 000 têtes) ces taureaux sont élevés en troupeau appelé ganaderia dans l’est du delta et sont exclusivement destinés à la corrida avec mise à mort. Ses cornes sont par contre dirigées vers l’avant contrairement à la race Camargue.

L’élevage des taureaux de Camargue

L’élevage des taureaux de Camargue se fait en liberté. D’avril à novembre ils se nourrissent dans la partie humide du delta au sud et remontent pour l’hiver dans les zones périphériques non inondables. Comme les poulains, les jeunes veaux âgés d’un an sont marqués au fer rouge, c’est ce qu’on appelle la ferrade.

L’élevage des taureaux de Camargue

L’élevage des taureaux de Camargue se fait en liberté. D’avril à novembre ils se nourrissent dans la partie humide du delta au sud et remontent pour l’hiver dans les zones périphériques non inondables. Comme les poulains, les jeunes veaux âgés d’un an sont marqués au fer rouge, c’est ce qu’on appelle la ferrade. Elle permet à l’éleveur d’identifier ses propres bêtes et d’assurer la sélection et le suivi des familles, le cheptel camarguais étant soumis à un contrôle strict. C’est aussi l’occasion d’une grande fête avec les gardians. Durant toute sa vie, le taureau aura peu de contacts avec l’homme, seulement pour la ferrade, lors du regroupement des troupeaux pour la vente et lorsque le gardian veille à la bonne santé de sa manade. Le tri du bétail va permettre aux gardians de tester les animaux qui serviront à la course traditionnelle Camarguaise, de soigner ou bien de les mener à l’abattoir. Le tri du bétail est délicat et nécessite que les gardians aient une maîtrise parfaite de la monte à cheval afin d’écarter l’animal sans heurts et sans le blesser. Les taureaux inaptes aux jeux dans les arènes sont destinés à la consommation de leur viande, qui est de couleur rouge sombre et maigre, apparentée à du gibier. La viande de taureau bénéficie depuis 1996 d’un label Appellation d’Origine Contrôlée. Elle est fréquemment utilisée dans les recettes traditionnelles Camarguaises comme la gardiane, sorte de ragoût.

La Croix Camarguaise

Créée en 1924, la croix de Camargue représente l’esprit camarguais et ses valeurs. Elle représente à elle-seule la « Nation camarguaise » car elle associe symboliquement les gardians, les pêcheurs et les Saintes Maries.

La Croix Camarguaise

Créée en 1924, la croix de Camargue représente l’esprit camarguais et ses valeurs. Elle représente à elle-seule la « Nation camarguaise » car elle associe symboliquement les gardians, les pêcheurs et les Saintes Maries.

Elle se compose de trois éléments représentant :

  1. la Foi par les tridents en croix des gardians
  2. l’Espérance par l’ancre des pêcheurs
  3. la Charité par le cœur des Saintes Maries

La Cabane du Gardian

Habitat typique de la Camargue au XIXème siècle, elle servait de logement aux ouvriers agricoles. Elles s’apparentent aux cabanes de roseaux présentes sur tout le littoral languedocien et roussillonnais.

La Cabane du Gardian

Habitat typique de la Camargue au XIXème siècle, elle servait de logement aux ouvriers agricoles. Elles s’apparentent aux cabanes de roseaux présentes sur tout le littoral languedocien et roussillonnais. Les cabanes camarguaises sont fabriquées en matériaux végétaux disponible localement comme le roseau (le sagne), très utile pour son faible coût, les matériaux nobles étant réservés à la construction des mas, résidence des éleveurs. Les cabanes servaient aussi de logements aux pêcheurs, bergers, vanniers et sauniers.

La longueur de la cabane est orientée vers le nord afin qu’elle n’offre pas de résistance au vent et notamment au mistral. Elle ne dispose d’aucune fondation et son sol est en terre battue. Les murs bas sont blanchis à la chaux et laissent paraître quelques ouvertures étroites, ce qui permet de protéger les habitants du soleil. La forte pente de sa toiture à deux versants en roseau permet un bon écoulement de l’eau de pluie. Elle ne dispose pas de cheminées mais d’un foyer central sans hotte. Un simple trou dans la toiture permet d’évacuer la fumée.

Il n’existe plus d’anciennes cabanes visibles mais seulement des répliques modernisées qui servent de gîtes, chambres d’hôtes ou de restaurants pour les touristes et vacanciers. Son architecture est toujours appréciée pour le plaisir de voir perdurer la tradition et pour son adaptation aux conditions climatiques rudes de la Camargue.

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